Gabriel, Psaume 223

Évangile Essénien de l'Archange Gabriel

Psaume 223 de l'Archange Gabriel : La clé du Bouddha pour sortir de la souffrance

1- Rappelez-vous l’histoire de cet homme qui a été appelé « le Bouddha ». Il était roi et un jour, il a décidé de retourner dans les bras de sa Mère, jusqu’à trouver l’illumination, en abandonnant tout ce qu’il avait.
2- Les hommes ont célébré la mémoire du Bouddha dans le monde entier. Avec leur vision d’hommes, ils ont proclamé qu’il était un être extraordinaire, un élu, un envoyé de Dieu qui s’est volontairement engagé sur un chemin très difficile pour le bien de tous. Il y a bien sûr une part de vérité dans cette vision, mais les hommes se trompent en pensant qu’il était exceptionnel dans sa quête de l’illumination, car d’une certaine façon, il n’avait pas le choix.
3- Aucun homme sur la terre n’entre de sa propre volonté dans des épreuves comme celles qu’a connues le Bouddha. Dans son cas, ce sont les mondes supérieurs qui ont engendré volontairement toutes les conditions pour qu’il n’ait pas d’autre choix que d’emprunter le chemin de l’éveil.
4- Le Bouddha avait une vie extérieure qui n’était pas conforme avec ce qu’il vivait à l’intérieur de lui. Cela engendrait une tension, une énorme souffrance dont il n’arrivait pas à sortir ; cela le hantait et le désespérait. C’est pourquoi il posait partout son regard dans le but de trouver les réponses, l’apaisement, mais il constatait que le monde de l’homme avait envahi tout l’espace et ne donnait aucune réponse satisfaisante. Il y avait des fragments de réponses, mais qui n’apportaient pas la plénitude.
5- Où est la Divinité et quelle est la mission de l’homme sur la terre ? Telle était la quête profonde du Bouddha.
6- Envahi par une grande souffrance, le Bouddha quitta tout ce qu’il avait pour prendre refuge dans la nature parce qu’une voix intérieure venue d’un lointain passé le lui souffla. Elle lui dit que là où il se tenait, il n’obtiendrait pas satisfaction et qu’il devait se mettre en mouvement. Elle lui inspira encore qu’il devait regarder la souffrance en face, ne pas chercher à la fuir et accepter de la vivre s’il voulait en sortir. Alors il se mit en chemin, marcha comme un désespéré, se retira du monde, entra dans la solitude de la forêt et s’assit en méditation. Il fut guidé en cela par la compréhension de cette loi qui veut qu’aucun homme ne peut vivre un évènement gratuitement, sans qu’une cause l’ait engendré, et que derrière chaque vécu, il y a une sagesse, un monde, une volonté déterminée.
7- Il comprenait que sa démarche devait faire apparaître un autre monde. Il resta pendant très longtemps dans cette vie solitaire, pratiquant la méditation assise. Progressivement, il entra dans le monde de l’eau, mais il souffrit de nouveau, car dans ce monde subtil, qui devenait vivant pour lui, il y avait des réponses à ses questions, à ses souffrances, mais ce n’était toujours pas la réponse fondamentale, celle qui apporte la délivrance et la plénitude ; c’était la sagesse des âges accumulée par tous les hommes qui, au fil du temps, avaient agi en fonction de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils comprenaient et de ce qu’ils devaient faire.
8- Le Bouddha pouvait maintenant lire cette sagesse comme un grand savoir qui s’ouvrait à lui, mais il savait au plus profond de lui que ce n’était pas la réponse qu’il cherchait. Il comprit qu’il devait apprendre à calmer tous les mondes en lui, jusqu’à entrer dans le grand silence conscient et attentif. Il devait calmer l’avidité du corps en ne cherchant même plus la réponse à ses questionnements. C’est à ce moment-là qu’il a dit qu’il ne sortirait pas de sa méditation avant d’avoir atteint l’illumination. Cette illumination était la réponse qu’il cherchait.
9- Le Bouddha mit beaucoup de temps avant de pouvoir réellement calmer la souffrance, l’incompréhension, le sentiment d’une vie vide de sens et l’abandon intérieur qui régnaient dans sa vie. L’épreuve et le découragement sont venus le visiter plusieurs fois, car il se sentait isolé dans un monde animé de réponses qui ne répondaient pas à sa soif intérieure d’être comblé, empli par la Divinité.
10- Un jour enfin, la réponse lui vint et il atteignit l’illumination : il vit que la source de tout bonheur était de vivre dans le royaume de l’éveil et de percevoir tous les mondes avec l’œil de Dieu et non avec l’œil de l’homme.
11- Oui, je vous le dis, le Bouddha a ouvert un chemin pour vous, car lorsqu’un homme atteint un but, il le fait pour tous les hommes, qui peuvent alors marcher à sa suite.
12- En trouvant la réponse à sa question, le Bouddha vous permet d’obtenir la vôtre.
13- Dans l’épreuve, le doute, le trouble, la souffrance, rappelez-vous le Bouddha. Ne vous agitez pas, car vous ne feriez qu’augmenter le trouble de l’eau en brassant la vase. Un grand nombre de particules apparaîtraient devant vous, des troubles, mais aussi des réponses, des orientations et même des fragments de sagesse. Mais sachez et comprenez que ce n’est que dans le grand calme intérieur et extérieur, dans l’écoute attentive du silence, que vous pourrez gagner l’autre rive et recevoir la vraie réponse, celle qui apporte l’illumination.
14- Ce n’est pas en cherchant la souffrance, mais en l’éteignant que la réponse viendra. Au début, il faut bien sûr chercher pour engendrer un mouvement, puis il faut éteindre ce mouvement afin de traverser l’eau. Oui, ce chemin est difficile, mais il est le seul et unique chemin. Tous ceux que vous appelez les « grands hommes » l’ont emprunté à un moment donné de leur vie.
15- Jésus est allé jeûner dans le désert pour enlever en lui la soif des réponses, puis un monde est venu lui parler, lui est apparu et lui a transmis le sens profond de la souffrance.

Père Gabriel, veux-tu nous dire que lorsque l’épreuve nous touche, nous devons entrer dans la méditation et penser qu’en toutes choses, il y a une raison et une sagesse cachées ?
16- Sachez que Dieu n’a jamais fait vivre à un homme une situation qui n’a pas de sens.
17- L’homme a cette bénédiction qu’à chaque fois qu’il est pris par un monde qui le conduit en esclavage, sa conscience s’éveille, lui parle et l’empêche de dormir. Il va donc entrer dans des souffrances, des difficultés, des incompréhensions, mais au moins, ce qui est sûr, c’est qu’il ne dormira pas. Cette bénédiction est une protection.
18- Si l’homme souffre, cela signifie qu’un monde lui dit qu’il doit préparer son corps pour recevoir la réponse d’un monde supérieur, mais elle ne pourra pas venir dans l’agitation ou la répartie. Elle ne peut venir que dans la retraite, l’immobilité, le silence et l’abstraction du monde extérieur.
19- Sur les terres sacrées des Villages Esséniens, aménagez des espaces où des êtres en souffrance pourront venir se retirer pour faire le point sur leur vie, entendre la réponse et retrouver un élan pour entrer dans le nouveau. Étant bien encadrés par des enseignants, ils pourront retrouver la source originelle et communier avec son eau. Leur intelligence s’éclairera, elle s’éveillera comme le soleil à l’horizon et ils pourront percevoir le monde sous un autre angle.
20- Mettez en place ce projet de lieux de retraites encadrées afin de prendre soin les uns des autres et de Dieu. Vous deviendrez alors beaucoup plus forts.
21- À chaque fois qu’un Essénien traverse une épreuve en devenant plus sage, en se reconnectant à la source de toute lumière, ce sont tous les Esséniens qui deviennent plus forts.
22- Si vous pensez ainsi et si vous vous organisez pour prendre soin de chaque Essénien, vous deviendrez vraiment forts sur la terre. Vous comprendrez que le monde est votre famille et vous prendrez soin de chaque être sur la terre, c’est-à-dire de Dieu qui cherche à S’éveiller en lui.
23- Par cet art de vivre, vous cesserez de condamner, de punir d’une façon stérile, mais vous percevrez enfin que tout évènement qui se manifeste dans le monde physique existait auparavant dans le monde de l’eau et dans le corps d’eau.
24- Par ignorance, par envoûtement, par endormissement, l’homme abandonne la perception de l’évidence du corps d’eau, refuse de le voir et entre dans une passivité, permettant ainsi à un monde porteur de souffrance de s’approcher de lui et de le féconder.
25- Vues sous cet angle, la souffrance et l’épreuve apparaissent comme une étape nécessaire menant vers la libération de la charge accumulée dans le corps d’eau. Si l’homme découvre en lui les ressources pour conduire l’épreuve vers une sagesse, cela s’avérera une bénédiction.
26- La façon dont l’homme se relève d’une épreuve ouvre la nouvelle vie et fait apparaître le nouveau monde ; s’il ne s’en relève pas, cela le conduit vers une chute plus grande.
27- L’homme doit trouver le jardin de Lumière où il peut équilibrer toutes les sphères de son être et vivre en conscience, dans un éveil croissant.

Prière 104 à l’Archange Gabriel
Grand calme omniprésent, tu me soutiens et prends soin de Dieu en moi.
Harmonie des mondes, tu nourris en moi ce qui est éternellement sacré.
Grand silence omniprésent, tu es la terre de toute pensée, de toute parole, tu me conduis vers l’autre rive de la vie.
Entrer en toi, c’est prendre soin de Dieu et du monde.
Le monde est ma famille.
Dieu à naître vient dans la maison du monde, porté par le grand calme, l’harmonie, le silence illuminant.
Je prends refuge dans le grand calme, l’harmonie invisible, le silence enveloppant, illuminant.
Amin.

Symbole de l'eau, Archange Gabriel

“La Bible Essénienne est l’œuvre du Père-Mère à travers les 4 Archanges et aussi l’œuvre des Esséniens qui se sont assemblés pour rendre cette œuvre possible...”

Olivier Manitara durant la célébration de l'Archange Raphaël en 2010

Olivier Manitara

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