Raphaël, Psaume 14

1- L’homme doit être le cerf-volant de la vie. La ficelle, c’est le corps physique. Ce cerf-volant porte les 7 couleurs de l’arc-en-ciel, qui sont l’âme dans tous ses aspects, unissant le ciel et la terre. Au-dessus du cerf-volant se trouve l’esprit, la lumière diamant vaste et infinie.
2- Consciemment ou inconsciemment, l’homme cherche l’union de l’esprit et de la matière, car il aspire à découvrir, à goûter la plénitude dans la vie. La ficelle du cerf-volant est la matière, son corps, et le cerf-volant est son âme. Pour atteindre son but, l’homme doit comprendre que l’esprit qu’il cherche ne se situe pas dans la ficelle, mais dans le cerf-volant, et même au-delà. Il doit aussi comprendre que les 7 couleurs de son âme révèlent la présence de l’esprit un dans tous les mondes subtils.
3- Le rouge est l’énergie de la vie qui anime le corps et est plus grande que lui.
4- L’orange est les sens tournés vers les mondes extérieurs et également vers les mondes intérieurs et subtils.
5- Le jaune est la clarté dans la pensée.
6- Le vert est le lien magique unissant toutes les choses entre elles dans la perfection.
7- Le bleu est l’âme dans la paix, plus grande que le moi né de la terre.
8- L’indigo est la structure de Lumière parfaite, l’ordre céleste.
9- Le violet est la pureté absolue, la coupe sacrée ouverte qui peut recevoir l’esprit et lui donner un corps.
10- L’esprit est la lumière diamant, l’origine de toutes les couleurs et de toute matière. Elle prend un corps dans le violet, se structure dans l’indigo, acquiert une âme dans le bleu, une destinée dans le vert, une pensée dans le jaune, des sentiments dans l’orange, une vitalité dans le rouge et, enfin, prend un corps physique, une forme dans le noir, qui est la ficelle.
11- Cette image du cerf-volant signifie que dans son intelligence l’homme doit être capable de percevoir à la fois la vision large et infinie de l’esprit, les 7 aspects de son âme et des mondes subtils, et la réalité de son corps, de sa forme d’être humain et de toutes les formes qui l’entourent et participent à son être.
12- C’est une vision idéale, car bien souvent l’homme cherche l’esprit mais attend en fait que l’esprit se modèle à sa petite vision rétrécie. Il veut que l’esprit quitte l’infini des mondes pour se rétrécir au point de venir habiter dans l’espace de l’homme, relier la terre au cerf-volant comme une ficelle.
13- En vérité, c’est l’inverse qui doit se produire : l’homme doit travailler sur lui pour s’éveiller, s’élever et devenir capable de percevoir toutes les facettes, toutes les couleurs, les formes différentes du monde de l’esprit. Le corps de l’homme n’est que cette petite ficelle qui le rattache à la terre et l’unit à l’âme. Non pas que ce corps soit insignifiant – loin de là -, mais il n’est qu’une partie de cet ensemble qu’est l’homme.
14- Dans sa globalité l’homme est beaucoup plus grand et vaste que son corps, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. À l’extérieur, l’homme a une vie culturelle, sociale, quotidienne, économique, spirituelle. Il a des relations avec différents règnes de la nature. À l’intérieur, il a une âme avec de nombreux corps subtils.
15- À travers le corps physique, l’homme doit concentrer toutes les énergies vers le plus haut et le plus subtil en lui. Ainsi, l’esprit divin peut venir en lui et se manifester dans tous les règnes et tous les mondes dans lesquels vit l’homme.
16- La terre est la main qui tient la ficelle du cerf-volant. Cette terre est une Mère vivante, intelligente, aimante. Une partie de l’homme est son Fils ; il est de la terre qui pense, parle, marche et agit.
17- La terre cherche à prendre soin de l’homme et à le structurer pour qu’il trouve la force d’aller vers l’esprit et de s’unir à lui. Elle aspire à ce que l’homme s’éveille et devienne conscient de ce qu’il est, de sa fonction, car sans ce fil, sans ce corps de l’homme, il n’y a pas de cerf-volant, et donc le ciel et la terre ne peuvent plus s’unir, le monde de l’esprit ne peut plus toucher la terre en l’homme. Alors l’homme ne peut plus bénir sa Mère et apporter à tous les règnes de la terre la consolation, l’amour, l’harmonie et le grand trésor de Lumière.
18- Si l’homme n’est plus le cerf-volant, la vie sur terre devient souffrance, désolation, maladie et perdition. Le monde de l’esprit existe, mais l’homme, privé de son âme, ne peut plus y avoir accès.
19- Homme, prends conscience que l’essentiel dans ta vie est le haut de ton être, là où vivent et se manifestent l’esprit, l’intelligence, la concentration parfaite et la conscience. Le corps n’est qu’un moyen de prendre conscience de toute cette vie de l’esprit, de la porter, la révéler et la mettre en œuvre. Il est donc rattaché à la terre, qui prend soin de lui, le structure, le nourrit, le soutient et le pousse à se concentrer pour l’accomplissement du but ultime de l’homme vivant en son sein avec un esprit large, universel.
20- Comprends et médite profondément cette vérité dans ton intelligence : l’homme est le cerf-volant de la vie.