Gabriel, Psaume 197

Évangile Essénien de l'Archange Gabriel

Psaume 197 de l'Archange Gabriel : Trouve le bonheur dans ce que tu as et prends-en soin

1- J’aime que l’homme soit heureux à toutes les étapes de sa vie sur terre, qu’il puisse vivre le bonheur et la plénitude. Pour cela, il doit être bien éduqué, stable et connaître toutes les étapes de la vie, le chemin qu’il devra parcourir. Il doit être dans la sagesse et posséder en lui les organes qui lui permettent de garder l’équilibre en toutes circonstances. Il doit être éveillé, prendre sa vie en mains tout en étant généreux, juste et bon.
2- Le bonheur est déjà en l’homme, c’est son état naturel ; c’est un don qui lui a été fait, un héritage. Il n’a pas à le chercher ou à le conquérir, car il l’a déjà. Mais il peut le perdre s’il s’éloigne de lui-même, de son être vrai, de son rayon, de son centre. Alors, il lui faudra effectivement se mettre en marche pour retrouver ce qu’il a perdu. Mais pendant ce temps, il n’avancera plus sur le chemin de la vie qu’il devait parcourir étape après étape.
3- Si l’homme ne sait plus se contenter de ce qu’il a, de ce qui est simple et qui rend la vie quotidienne belle et riche, cela veut dire qu’il s’est perdu. Il se met alors en quête de quelque chose qui n’est pas en lui et qu’il ne pourra donc jamais avoir.
4- L’homme devrait se concentrer sur ce qu’il a et non sur ce qu’il n’a pas. S’il n’accueille pas ce qui lui a été donné, pourquoi prendrait-il davantage soin de ce qui n’est pas à lui ? Il pense que ce qui n’est pas à lui a plus de valeur, mais ce n’est qu’une pensée qui le conduit vers une illusion.
5- Dieu donne à l’homme et le bénit, mais Il l’éprouve en même temps. Il l’éprouve dans ce qu’il a, car l’homme montre ce qu’il est à travers la façon dont il se comporte envers ce qu’il a reçu.
6- Si l’homme est fidèle, il accepte ce qu’il a et le conduit vers la splendeur, vers la plénitude et le bonheur. Mais si l’homme n’est fidèle ni envers lui-même ni envers Dieu, il n’accepte pas ce qu’il a, et donc ce qu’il est, et va chercher ce qu’il n’a pas, et donc ce qu’il n’est pas. Cela n’est pas le bon chemin, mais celui de la perdition, et donc de la souffrance.
7- La souffrance n’est pas le chemin de Dieu, mais celui de l’homme qui n’accepte pas ce qu’il a et qui n’entre pas sur le chemin de l’éveil, de la transformation et de l’initiation sacrée.
8- Si tu n’acceptes pas ce que tu as, tu ne te trouveras pas toi-même et tu ne pourras pas te transformer.
9- Le bonheur ne s’acquiert pas ; il est l’état naturel de l’homme, et il est aussi le chemin de Dieu.
10- En acceptant ce que Dieu lui a donné, l’homme s’engage naturellement sur un chemin d’ennoblissement.
11- Celui qui se détache du don divin et de lui-même sera amené à ne pas être satisfait ni de ce qu’il a ni de ce qu’il n’a pas. Il sera malheureux, car il verra l’imperfection là où il n’y en a pas.
12- D’un point de vue supérieur, rien n’est imparfait en soi, mais l’imperfection peut apparaître si l’homme s’écarte du chemin. Ainsi, l’imperfection est dans l’œil de celui qui regarde et elle apparaît par la confirmation de celui qui regarde. Lorsque la vue est faussée, l’imperfection peut apparaître et ouvrir un chemin vers le néant ou un chemin de redressement par la prise de conscience.
13- Si l’homme n’accepte pas ce qu’il est, il peut se révolter et chercher en dehors de lui ce qui, selon lui, pourrait le combler. Alors, ce qui vit en lui n’est plus la plénitude, mais l’insatisfaction, alimentée par un désir trouble qui ne parviendra jamais à se poser.
14- L’homme n’enfantera pas le même devenir s’il est habité par la plénitude ou par l’insatisfaction.
15- Être un disciple veut dire être bien éduqué, posé et savoir que Dieu est le seul roi, le maître authentique, l’intelligence suprême, l’âme, la vie, le chemin, la bénédiction…
16- Celui qui accueille la bénédiction et accomplit la volonté de ce qui est bien, juste et vrai, celui-là est sur le chemin.
17- Ne pas accepter ce qui est, se révolter, souhaiter ce qui n’est pas à soi revient à inviter en soi ce qui est trouble et risquer de s’écarter du chemin. L’homme commence alors à chercher ce qui lui manque, ou qu’il croit lui manquer, dans des endroits qui ne sont pas clairs, à n’importe quelles conditions. Mais sachez qu’une telle attitude amène inévitablement le conflit, le désordre, la peur et tout ce qui conduit l’homme vers l’esclavage.
18- Éveillez-vous à la réalité des mondes supérieurs. La nature est une école de sagesse, elle est généreuse. Le ciel est bonté. L’homme est profondément gentil, empli de qualités et de belles vertus, car telle est sa nature. Par contre, il devient exécrable lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut, que l’insatisfaction s’empare de lui et qu’il se met en quête de ce qui lui paraît nécessaire.
19- Je ne dis pas que l’homme ne doit pas tendre vers des objectifs et chercher la perfection dans certains domaines de sa vie. Non, je dis que son état naturel est le bonheur et que pour s’y maintenir, il doit être éduqué en suivant les étapes du chemin de l’Initiation. Il doit les parcourir une à une en participant à l’élaboration du corps de Dieu dans sa vie, dans celle de l’humanité et de la terre. Si l’homme sort de ce cadre, il risque à chaque instant de se faire attraper par un monde qui le détournera définitivement de son être et de sa destinée. Pour triompher de cette tentation, il doit être posé et dans l’acceptation. Alors il peut entrer sur le chemin de l’ennoblissement de ce qu’il a, au lieu de poursuivre ce qu’il n’a pas et qui n’est pas à lui.
20- Aucun homme ne sera heureux en possédant ce qui n’est pas à lui.
21- Si ce que l’homme reçoit vient de Dieu, il vivra dans la bénédiction, mais si ce qu’il reçoit n’est pas de Dieu, il connaîtra le malheur.
22- Dans le bonheur comme dans le malheur, la vie est parfaite, car tout vient de Dieu et tout ce qui arrive est destinée, conséquence, récolte de quelque chose qui a été semé et qui répond aux lois de Dieu.
23- C’est dans la reconnaissance et l’acceptation de ce que vous avez que vous trouverez le chemin de la transformation.
24- Tu dois vivre, respirer, manger, dormir avec ce que Dieu t’a donné ; c’est cela que tu dois travailler pour le conduire vers la perfection. Dieu a donné à chacun une tâche : si l’homme l’accomplit dans le bonheur, il connaîtra la perfection, mais s’il la rejette, il connaîtra la souffrance.
25- Apprenez à apprécier ce que vous avez, remerciez et ne soyez pas ingrats.
26- Il y a un monde qui vous rend pauvres, car il vous met des miroirs devant les yeux, il vous envoûte, vous envahit, vous place dans la tentation, éveillant en vous des désirs, des croyances, des aspirations qui vous décentrent et vous font oublier la Source et vous-mêmes. Ce monde mélange les destinées et nivelle les chemins, alors que dans la vérité, tout le monde n’a pas la même destinée ni le même travail à accomplir.
27- Vous ne trouverez jamais la perfection en étant décentrés, dépossédés de vous-mêmes, de votre âme, ayant perdu le lien avec l’origine. C’est en étant ce que vous êtes et en prenant soin de ce que vous avez que vous trouverez le juste chemin sur lequel vous devez marcher pour rencontrer l’éternité et l’immortalité.

Père Gabriel, lorsqu’un monde se présente devant nous et qu’il ne nous plaît pas, comment devons-nous faire ? Devons-nous le rejeter ou l’accepter en cherchant à le transformer ?
28- En soi, l’imperfection n’existe pas.
C’est la façon dont tu regardes qui te fait apparaître une chose parfaite ou imparfaite. Bien sûr, il y a des mondes qui paraissent souhaitables et d’autres non, mais derrière chaque évènement, il y a une sagesse, une histoire, un chemin.
29- Pour celui qui n’a pas de sagesse, tout a une valeur, tout est marchandable, négociable. Il pense ainsi parce qu’il a été formé par le monde des hommes. Il met des critères de valeur en tout, jugeant toute chose comme négative ou positive, comme plus ou moins bien. Il ne peut pas comprendre qu’il n’y a pas de mieux ni de moins bien. En soi, l’imperfection n’est pas. Tel est le point de vue du monde divin.
30- L’imperfection n’existe qu’à partir du moment où tu penses, respires, manges, vis et dors avec elle. Tu es pris par un monde parce que tu t’es placé en dehors du divin. Mais cette imperfection fait partie d’une perfection plus grande. Simplement, comme tu ne participes plus à cette perfection, elle t’apparaît comme une imperfection.
31- Si tu participes au divin, même l’imperfection t’apparaîtra comme une perfection. Alors seulement, l’imperfection pourra devenir une source d’éveil de la conscience et t’amener à travers une éducation à comprendre la valeur d’accepter ce que tu as et d’en prendre soin.
32- Dieu est ton seul bien véritable et Il est aussi le bien de tous les êtres. Le reconnaître et prendre soin de Lui, tel est le chemin.
33- L’éveil et le discernement te montreront qu’il y a le bien qui est Dieu et le bien dans le monde de l’homme, qui est un faux bien. Voir cela est ton bien et peut devenir un bien commun, si tu prends soin de ce que tu as et le développes.
34- En prenant soin du bien, tu prends également soin du moins bien, c’est-à-dire ce qui est perfectible et en chemin, car chacun doit être mis à sa place. Alors, l’ordre apparaît et règne.
35- Tous les êtres sont heureux de l’ordre et du bon gouvernement mais sont toujours malheureux de la mauvaise décision qui enfante le désordre.
36- L’homme doit honorer le bien et le moins bien en les mettant chacun à leur place.
37- Il ne faut pas donner d’énergie, de force au moins bien, à l’imperfection ; l’imparfait doit simplement être placé dans le repos. Si tu donnes ton énergie à l’imperfection, au côté négatif, tu les renforceras et ils engendreront un déséquilibre permanent qui te mettra dans la faiblesse ; non pas qu’ils soient mauvais en eux-mêmes, mais ils cherchent à être guéris de ta bêtise et c’est pourquoi ils peuvent te détruire.
38- La guérison se trouve dans l’acceptation de ce que tu as. Si tu ne comprends pas ce fondement de la vie, comment feras-tu pour t’élever vers l’étude des grandes lois et des mystères qui gouvernent les mondes supérieurs ? Jamais les mondes supérieurs n’accueilleront ce qui est trouble, double, instable, mélangé.
39- Avant de s’approcher des mystères de l’esprit, l’homme doit avoir appris à se poser et avoir trouvé le chemin de la transformation et de la maîtrise des énergies.
40- En acceptant ce qu’il est et en se posant sur la terre de l’Enseignement, l’homme entre sur le chemin de la vérité. Alors il accepte ce qu’il a en remerciant Dieu pour sa bénédiction et sa présence dans sa vie. Il accepte même les épreuves, afin de montrer la tolérance et l’humilité face à des mondes qui peuvent le faire entrer en eux pour le conduire aussi bien en enfer que dans des mondes supérieurs.
41- Soyez humbles et appréciez ce que vous avez.
42- Il y a plus de bonheur dans le contentement de ce qui est simple que dans la volonté insatiable de toujours en avoir plus. Une telle attitude mène à l’indigestion, à l’étouffement, à la bêtise, au gaspillage, à la perte de valeur, de sens et finalement de la dignité.

Prière 80 à l’Archange Gabriel
Père Gabriel, grand Dieu de l’eau et de la vie, délivre-moi de l’illusion de ce qui est à l’extérieur de moi et permets-moi d’entrer dans l’intimité de mon être.
Toi, l’intérieur, toi, le trésor, toi qui as dit à Moïse : « Tu ne voleras pas », Père, je ne veux pas prendre ce qui n’est pas à moi ni le convoiter.
Je veux tourner mon attention vers l’intérieur pour faire apparaître ce qui est caché en moi.
Cela est plus grand que le monde extérieur.
Cela donne une valeur aux êtres et aux choses.
Je veux savoir ce qui est à moi et ce qui n’est pas à moi.
Mon bien est caché, il est dans la chambre secrète.
Il se tient à l’intérieur.
Il est la source de tout.
Tout en lui est perfection et sans lui, tout s’éteint.
Il est la vie et l’esprit de la résurrection.
Si je m’écarte de la voie intérieure, je me fais attraper par l’extérieur et je suis dépossédé de mon trésor.
Alors je vis en esclave, dépendant des circonstances, des conditions, des évènements.
Si je vis en harmonie avec la source du bien en moi, dans le caché de mon être, dans ce que Dieu m’a donné et que je suis, je peux tout mettre à sa place.
Je suis l’invisible qui voit sans être vu.
Je vois les pensées, les états d’âme, les désirs animant les formes, mais moi, nul ne me voit.
Je suis là et au-delà.
Je suis satisfait de mon sort, car Dieu est juste, les Dieux sont justes, les Archanges sont justes, les Anges sont justes et moi, je veux marcher avec les Anges pour devenir un Enfant de la Lumière, un maître des 2 terres, honorant l’intérieur et l’extérieur dans la bonté et l’harmonie.
L’intérieur est le bien et l’extérieur, le moins bien.
Si l’intérieur n’est plus, l’extérieur devient le mal et l’esclavage apparaît.
Si l’intérieur est, il équilibre l’extérieur.
Si l’intérieur se tient dans la présence omniprésente de Dieu, l’extérieur trouve le chemin de la libération et de la guérison.
Père, je te bénis.
Puisse l’humanité s’éveiller, puisse le monde comprendre ta sagesse, ta beauté, la perfection de ta gouvernance.
Amin.

Symbole de l'eau, Archange Gabriel

“La Bible Essénienne est l’œuvre du Père-Mère à travers les 4 Archanges et aussi l’œuvre des Esséniens qui se sont assemblés pour rendre cette œuvre possible...”

Olivier Manitara durant la célébration de l'Archange Raphaël en 2010

Olivier Manitara

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